Délivrant un rendu de saveurs plus appréciable que son copain le clearomiseur, le reconstructible connaît ces dernières années un véritable engouement. Il permettra, en plus de cela, d'obtenir des économies appréciables et conséquentes sur l'achat de résistances et la consommation de Juice.

Quel atomiseur choisir ? 

Pour débuter dans le reconstructible, un atomiseur single coil est le plus conseillé. En effet, le plateau est bien plus adapté à l'apprentissage du montage, mais aussi bien moins gourmand en Juice et en puissance. De plus, ils sont souvent livrés avec des coils et cotons tout à fait corrects, vous permettant ainsi de réaliser vos premiers pas en toute quiétude.

Parmi les atomiseurs recommandés faciles d’accès, simples à monter, n’offrant aucune fuite et vous assurant un retour de saveurs certain, voici quelques recommandations : 

- OFRF/Wotofo Gear

- Oumier Wasp Nano RTA

- THC Tauren One

 - HellVape Destiny

 - AugVape Druga RTA

 - Gas Mods Cyber

Évitez également de choisir un atomiseur dual coils (comme le GeekVape Zeus X, par exemple) en espérant le monter en single. Cela s'apparente franchement à un très mauvais calcul. Cela vous fera perdre notamment en matière de restitution de saveurs. Chose peu appréciable donc. L’Airflow de ces atomiseurs étant optimisé pour deux coils, il nécessite un montage précis pour en tirer le maximum. De même, un ato mesh (comme le Vandyvape Kylin M) requiert un cotonnage soigné. Difficile donc de faire ses gammes là-dessus. 

Quels coils ? 

L’utilisateur pourra recourir à une bobine de fil résistif pour façonner lui-même son coil et ce, en choisissant le diamètre et le nombre de spires (ce qui aura une influence sur la résistance finale et donc la puissance de vape adaptée). Il pourra, s’il le souhaite, plutôt se tourner vers une boîte de coils tout faits. Il lui suffira alors de les visser. Ainsi, il lui sera plus simple de commencer de la sorte dans le montage. En outre, parmi les coils pré-fabriqués, des coils complexes comme le Fused Clapton ou l’Alien (de la marque Wotofo, par exemple) donneront de meilleures saveurs qu’un coil en fil simple.

L’alliage utilisé dans les coils pourrait être du Kanthal A1 (le plus classique), mais aussi du Nichrome (Ni80), assurant ainsi un surplus de réactivité, ou alors du SS316L contribuant à un meilleur contrôle de température.

Quel coton ? 

Il existe une large diversité de cotons sur le marché, mais les coton-lacets (comme le Vapefly Firebolt) offrent la juste quantité à insérer dans le coil. Ainsi, au moment de commencer, vous ne vous retrouverez pas en difficulté. 

Quels outils à posséder ? 

Lorsque vous vous lancez dans l’aventure reconstructible, un outillage minimal est requis :

• Pince coupante (pour couper les pattes de coil)

• Ciseaux bien coupants (pour couper le coton) 

• Pince brucelles à bouts pointus (pour filer le coton et le placer dans les rigoles) 

• Petite brosse laiton (pour nettoyer les coils) 

• Tournevis à embouts multiples (pour serrer le coil) 

• Tige étalonnée ou tournevis ⌀2.5-3-3.5mm (pour tourner les coils)

• Gabarit de coupe type Coily Tool (pour la longueur précise des pattes de coil) ou un petit kit outils complet regroupant tout ce qu'il vous faudra, comme le CoilMaster.

Quelques suggestions produits : 

Gas Mods Cyber

Augvape Druga

Coils Wotofo

Coton Firebolt 

Trousse à outils CoilMaster